Profiter de l’histoire

Mille et un châteaux 

Les Mille et un châteaux du Périgord ont traversé les siècles et leurs pierres racontent leur histoire. Ce sont des exemples architecturaux du Moyen-Âge, de la Renaissance ou de l’esprit XVIIIe et XIXe siècle.
Parmi tous les châteaux recensés en Périgord (on en compte plus de 1001), de nombreux propriétaires ont accepté d’ouvrir leurs portes à la visite et de faire partager leur patrimoine. C’est le cas du Château de Jumilhac (du 13 au 18e siècle), la demeure la plus romantique du Périgord Limousin.
Le château de Bironau sud du département, construit au XIIe siècle est l’une des quatre baronnies du Périgord. Tout au long de son histoire, il subit de multiples remaniements architecturaux qui lui confèrent aujourd’hui un style intéressant. Dans la vallée de la Dordogne,le château de Beynac dressé à flanc de falaise, 150 mètres au-dessus de la Dordogne, en point d’observation idéal sur toute la vallée, le château de Beynac fait face à son ennemi de toujours,Castelnaud. Cette forteresse du XIIe siècle, construite sur un éperon rocheux coiffe avec force le village qu’elle domine de ses remparts de part en part. Sa collection d’armes et d’armures et les restitutions grandeur nature de machines de guerre constituent une richesse rare pour découvrir l’art de la guerre au Moyen Age. Dominant la vallée de la Vézère, le château de Losse offre aux visiteurs une forteresse médiévale bâtie en à pic et un grand Logis Renaissance qui  renferme un exceptionnel mobilier du 16 et 17ème siècle.
Dans la vallée de la Beune, près des Eyzies de Tayac, le château de Commarque vous propose les 15000 ans d’Histoire du site (expo photo sur la grotte préhistorique de Commarque, habitats troglodytiques aménagés, castrum médiéval et donjon roman).
Parmi les forteresses impressionnante le château de Hautefort. L’aspect actuel du château date du XVIIe siècle après une restauration importante. Aujourd’hui, on visite les appartements privés et les jardins à la française sont à regarder depuis les terrasses.
En Périgord Vert le château de Bourdeilles jongle entre deux époques : la forteresse des XIIIe-XVe siècles et le palais Renaissance.
Le château de Puyguilhem (près de Brantôme) est un fleuron de la Renaissance. Pas une lucarne, pas une cheminée n’a échappé à la patte talentueuse des sculpteurs florentins. L’intérieur ne renie en aucune façon l’éclat du dehors…
En Bergeracois le château de Monbazillac est entouré de vignes. Il renferme dans ses caves près de 3 000 bouteilles de « l’or du Périgord », le monbazillac, un vin blanc liquoreux très

Les édifices religieux

Au début l’art chrétien est abondamment représenté dans le département de la Dordogne.
Inscrite parmi les sites du Patrimoine mondial de l’UNESCO sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, l’abbaye de Cadouin est le monument le plus prestigieux de l’architecture monastique en Périgord. Son cloître est un véritable chef-d’oeuvre de l’art gothique flamboyant (15e – 16e siècle).Toujours sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, on retiendra la cathédrale Saint-Front de Périgueux. L’abbaye de Chanceladee est un autre joyau situé tout près de Périgueux. Aux confins de la Dordogne et de la Charente, les églises romanes du Ribéracois, édifiées pour la plupart au cours du 12e siècle, font le charme des petits villages du Val de Dronne. Au coeur de la forêt de la Double, dans l’Abbaye d’Échourgnac, les moniales fabriquent encore le plus ancien fromage du Périgord, la Trappe d’Échourgnac et des confitures de renom qui méritent le détour.

La Préhistoire

La vallée de la Vézère ou vallée de l’Homme, emprunte son nom à la rivière Vézère qui la traverse. Ses sites préhistoriques lui valent de figurer parmi les sites français classés au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. C’est ici, dans les falaises calcaires que les homo sapiens ont élu refuge. Et, c’est aussi ici, notamment à Lascaux, que « naquit » l’art préhistorique.
À Montignac, si l’original de la grotte de Lascaux, surnommée la « Chapelle Sixtine de la Préhistoire », n’est plus ouvert à la visite, un fac-similé permet d’en découvrir les plus belles fresques. Deux secteurs sont reproduits rassemblant la majorité des peintures pariétales, oeuvre des hommes de Cro-Magnon au Magdalénien. Une concentration de sites célèbres aux Eyzies de Tayac et sur les communes limitrophes forme un ensemble cohérent en matière de préhistoire : les peintures pariétales comme celles de la grotte de Font de Gaume, de Bara-Bahau ou les gravures des Combarelles, de l’Abri du Poisson, ou encore Bernifal, l’Abri Pataud, Laugerie HauteLaugerie Basse,…
Au coeur du « site musée » que constitue la vallée de la Vézère, le Musée national de la Préhistoire est le reflet d’une recherche archéologique en pleine expansion. Rouvert en 2004, ce musée rassemble aujourd’hui la plus importante collection paléolithique de France (industrie lithique et osseuse, art mobilier, sépulture, faune et premier ensemble mondial d’art paléolithique sur bloc gravé ou sculpté). Des dispositifs interactifs et de nombreuses séquences audiovisuelles contribuent à une approche didactique de la Préhistoire. Un nouveau point d’intérêt a ouvert ses portes au printemps 2015 : Abri Cro-Magnon à Les Eyzies-de-Tayac.
Enfin, La grotte de Villars en Périgord Vert, présente à la fois des concrétions naturelles et une trentaine de peintures du magdalénien ancien soit 18 000 ans avant J.-C. La scène du « Bison et du sorcier » est l’une des rares représentations humaines de l’art